Rapport du directeur du Mémoire de Master préparé par Lada ACHILOVA sur le thème: LE SYSTÈME TERMINOLOGIQUE «LA LUTTE CONTRE LA DROGUE» DANS LA LANGUE FRANÇAISE ET LA LANGUE RUSSE MODERNES ET LES MOYENS DE TRADUIRE DES UNITÉS TERMINOLOGIQUES Le mémoire de Lada ACHILOVA est consacré à l’étude comparée du système terminologique « La lutte contre la drogue » dans la langue française et la langue russe. Le choix de ce sujet s'inscrit dans les tendances actuelles de la mondialisation et de la coopération internationale dans le domaine de la santé publique qui consistent, entre autres, à contrôler le développement du vocabulaire spécialisé, ainsi qu’à établir des normes de traduction, surtout au sein des systèmes terminologiques liés à la médecine, à la technologie et à d'autres domaines d’actualité sociale. Le matériel auquel s'applique la recherche est représenté par environ 300 unités terminologiques tirées des documents officiels des organisations internationales qui traitent du problème de la drogue. J’aimerais signaler les apports de l’ouvrage de Mlle Lada ACHILOVA et les résultats qui me paraissent particulièrement importants. 1. Les résultats de la présente recherche sont intéressants sur le plan théorique, ainsi que par leur application pratique. Du côté théorique, ils contribuent à résoudre des problèmes terminologiques actuels. Ils apportent de nouvelles précisions sur les termes du système terminologique «La lutte contre la drogue», reflètent les tendances actuelles dans le domaine de la terminologie et garantissent une bonne compréhension des termes, de leur structure sémantique et fonctionnelle. Le schéma notionnel proposé dans le mémoire se base sur la Classification Décimale Universelle, laquelle est modifiée, développée et nuancée par l’auteur. Du côté pratique, il s’agit de la possibilité d’utiliser les résultats reçus dans le domaine de la lexicographie, dans la théorie et la pratique de la traduction, ainsi que dans des cursus éducatifs spécialisés. L’ouvrage se termine sur un glossaire bilingue français – russe au format Word et une base de termes au format tbx. Les deux pourraient être utilisés lors de la création de bases de données pour des programmes de traduction automatisée. 2. Les conclusions tirées par l’auteur sont aussi présentées sous l’angle du travail de traduction. Ainsi, l’auteur constate que la plupart des termes dans le système terminologique en question sont des termes composés polylexicaux. Les structures les plus fréquentes dans la terminologie française sont nom+de+nom (syndrome de sevrage) et nom+adjectif (substances psychoactives), celles de la terminologie russe étant nom au nominatif + nom au génitif (синдром отмены) et adjectif+nom (психотропные вещества). Lors de l’analyse sémantique, il en a été conclu que le système terminologique comprend des relations sémantiques variées, y compris la synonymie, l’antonymie et la polysémie des termes. Des explications détaillées sont alors données sur l’emploi et la traduction des termes polysémiques et synonymiques tels que drogues – stupéfiants – psychotropes ou dépendant – drogué. L’auteur décrit soigneusement les moyens différents de traduire les termes mono- et polylexicaux. Des recommandations claires et concrètes sont fournies pour traduire du russe vers le français les termes de base tels que наркотик et наркомания, ainsi que la terminologie chimique dans les deux langues. 3. L’auteur envisage des pistes de recherches ultérieures, sur lesquelles peut s’ouvrir le présent mémoire, dont l’harmonisation de la terminologie médicale, l’analyse plus détaillée et plus précise des catégories thématiques du système terminologique «La lutte contre la drogue», l’étude d'emprunts dans la terminologie moderne, l’élaboration de banques de données terminologiques. En tant que directeur de ce mémoire, je dois constater qu’au cours de ce travail Mlle Lada ACHILOVA a fait preuve d’un bon sens de l'observation et de l'analyse et a démontré son excellente maitrise de la langue française. Je considère que Mlle Lada ACHILOVA a atteint les objectifs annoncés et que son mémoire peut être soumis à la soutenance. le 31 mai 2017 Olga Khutoretskaya Maître de conférences à l’Université d’Etat de Saint-Pétersbourg