Rapport du directeur du mémoire de master préparé par Viktoria Lavrischéva sur le thème : L’émotivité du texte français littéraire : le problème de son équivalence en traduction Les côtés émotionnel et rationnel sont étroitement liés dans le langage. La traduction est axée surtout sur le cognitif dans son souci de rendre le sens de ce qui est exprimé dans la langue source pour le reproduire dans la langue cible. Ceci peut mener à la perte de l’émotivité. Le présent mémoire se pose pour but de montrer les procédés différents de rendre l’émotionnel dans la traduction. Pour cela V.Lavrischéva étudie le problème de l’affectivité et les différents moyens affectifs en français à tous les niveaux de la langue, notamment en syntaxe, en montrant les équivalences dans la traduction vers le russe. L’attention particulière est accordée au moyen de traduire les interjections qui sont « de pures signes d’émotion » et au premier abord, n’ayant pas de valeur sémantique et n’étant pas les termes de la proposition, ne doivent pas poser de grands problèmes au traducteur. En se basant sur les ouvrages de ses prédécesseurs, V. Lavrischéva divise les interjections en primaires / secondaires et au sein de ces groupes propose une classification permettant de révéler les particularités des procédés traductifs. L’analyse a montré que les dictionnaires ne peuvent pas être une source exhaustive et souvent ne sont d’aucun secours au traducteur, ils ne proposent que des variantes qui doivent être rapportées à la situation de la parole. La traduction se fait non vers une langue cible, mais vers une culture cible. En tant que directeur de cette recherche je suis satisfaite du travail de V.Lavrischéva, de son ouverture à la critique, de ses compétences linguistiques et de sa persévérance. Je trouve que les buts posés sont atteints et le mémoire peut être soumis à la soutenance. Directeur de la recherche T.Ouchakova 25 mai 2016